La question des ressources est au cœur des problématiques environnementales, économiques
ou politiques, leur gestion est un enjeu fondamental du monde de demain.
Sous l’effet combiné de la croissance démographique de la population mondiale, de son développement économique, les ressources disponibles pour les habitants de la planète se raréfient...alors que la demande est plus en plus importante.
Les conséquences environnementales, conjuguées à cette problématique de l’épuisement, posent la question centrale d’une transition environnementale vers des systèmes plus durables et plus économes.
Les politiques mises en place s’articulent autour de deux axes : la maîtrise de la consommation en agissant sur les comportements individuels d’une part, et le développement de solutions alternatives, d’autre part.
ou politiques, leur gestion est un enjeu fondamental du monde de demain.
Sous l’effet combiné de la croissance démographique de la population mondiale, de son développement économique, les ressources disponibles pour les habitants de la planète se raréfient...alors que la demande est plus en plus importante.
Les conséquences environnementales, conjuguées à cette problématique de l’épuisement, posent la question centrale d’une transition environnementale vers des systèmes plus durables et plus économes.
Les politiques mises en place s’articulent autour de deux axes : la maîtrise de la consommation en agissant sur les comportements individuels d’une part, et le développement de solutions alternatives, d’autre part.
Comment les sociétés gèrent-elles des ressources, sources de tensions, dont la durabilité est menacée ?
I) Gérer durablement une ressource essentielle: l'eau
A. Une ressource inégalement accessible et menacée
Visionnez la vidéo
Cliquer sur le bloc diagramme ci-dessous pour accéder à la ressource 1
Cartes des pluies dans le monde
B. Une ressource abondante mais inégalement mobilisable par les sociétés
La population essaie de se ravitailler en eau en creusant des puits dans le lit du fleuve asséché. Apparemment ce sont les femmes et les enfants qui sont chargés de la corvée d’eau.
Les nombreux bidons pour transporter l’eau suggèrent une corvée habituelle et sans doute saisonnière. En même temps la barque visible au second plan et l’importance de la végétation le long du fleuve montrent que l’état de sécheresse du fleuve est sans doute cette fois exceptionnel ce qui oblige à creuser profondément le lit.
La vie des villages et les activités notamment agricoles dépendent de l’eau du fleuve. La difficulté d’accéder à l’eau en temps habituel est un frein au développement et peut tourner à la catastrophe humanitaire en cas de sécheresse exceptionnelle.
Les nombreux bidons pour transporter l’eau suggèrent une corvée habituelle et sans doute saisonnière. En même temps la barque visible au second plan et l’importance de la végétation le long du fleuve montrent que l’état de sécheresse du fleuve est sans doute cette fois exceptionnel ce qui oblige à creuser profondément le lit.
La vie des villages et les activités notamment agricoles dépendent de l’eau du fleuve. La difficulté d’accéder à l’eau en temps habituel est un frein au développement et peut tourner à la catastrophe humanitaire en cas de sécheresse exceptionnelle.
La capacité à mobiliser la ressource est le facteur décisif de l’accessibilité. Ainsi des pays pauvres en eau mais disposant de capacités financières et techniques comme Israël peuvent réaliser les aménagements indispensables. À l’inverse des pays où l’eau est abondante sans les mêmes capacités connaissent des pénuries. On peut citer l’exemple de la République démocratique du Congo où l’eau douce est abondante mais où seulement 51 % de la population dispose de l’accès à l’eau potable.
La question de l’accès à l’eau et à l’assainissement est cruciale dans les villages en République démocratique du Congo (RDC). Si 81 % de la population a accès à l’eau dans les villes, 70 % de la population des villages n’y a pas accès entraînant corvées d’eau généralement pour les femmes et fréquence des maladies de l’eau dont le choléra. C’est aussi l’un des facteurs de la malnutrition.
l’accès à l’eau, s’il est facilité par la disponibilité de la ressource, est aussi fortement lié au niveau de richesse et de développement d’un pays. Un pays riche a la capacité d’investir dans des aménagements coûteux (usine de désalinisation au Qatar) et dans des infrastructures efficaces pour la production et la distribution d’eau potable. |
cliquer sur le lien ci dessous
|
Le problème n’est pas seulement quantitatif mais aussi qualitatif, à savoir la potabilité de l’eau. Beaucoup de pays notamment des Suds n’arrivent pas à mobiliser la ressource. Sur la planète, plus de 10 % de la population mondiale n’a pas l’accès à l’eau potable notamment en Afrique. Améliorer l’accès à une eau saine demeure donc une priorité. C’est un des 17 objectifs de développement durable des Nations unies pour 2030 mais il semble toujours hors d’atteinte La gestion de la ressource est donc nécessaire à l’échelle internationale avec des investissements considérables pour assurer un accès à l’eau pour toutes les populations du monde. La santé de la population mondiale en dépend mais aussi la réduction de la pauvreté et des inégalités.
Carte ci dessus
L’eau potable est une ressource vitale pour les sociétés. L’accès à l’eau potable est défini ici par l’existence d’un point d’eau à moins de 200 m, ce qui doit assurer une eau saine et ne nécessitant pas de longues corvées de portage.
. En valeur absolue, l’information est fournie par des carrés et rectangles aux surfaces proportionnelles au nombre de personnes (principe de l’anamorphose). C’est en Asie que l’on trouve les populations sans accès à l’eau les plus nombreuses, malgré des taux d’équipement plus élevés. Il faut prendre en compte l’effet de masse démographique : la Chine et l’Inde représentent plus de deux fois la population de toute l’Afrique. En fait, c’est l’Afrique qui présente la situation la plus préoccupante par l’importance de la part de population des pays n’ayant pas accès à l’eau potable, en particulier dans l’Afrique subsaharienne. Haïti est le seul État américain à se trouver dans la même situation. Cette valeur relative est donnée par la gradation des plages du bleu foncé (< 10 %) à l’orange foncé (> 40 %).
. En valeur absolue, l’information est fournie par des carrés et rectangles aux surfaces proportionnelles au nombre de personnes (principe de l’anamorphose). C’est en Asie que l’on trouve les populations sans accès à l’eau les plus nombreuses, malgré des taux d’équipement plus élevés. Il faut prendre en compte l’effet de masse démographique : la Chine et l’Inde représentent plus de deux fois la population de toute l’Afrique. En fait, c’est l’Afrique qui présente la situation la plus préoccupante par l’importance de la part de population des pays n’ayant pas accès à l’eau potable, en particulier dans l’Afrique subsaharienne. Haïti est le seul État américain à se trouver dans la même situation. Cette valeur relative est donnée par la gradation des plages du bleu foncé (< 10 %) à l’orange foncé (> 40 %).
Quelles sont les principales causes des situations de pénurie d’eau ?
Quelles régions du monde y sont principalement exposées
Quelles régions du monde y sont principalement exposées
La pénurie économique d’eau (plage orange clair) : le manque de moyens pour mobiliser l’eau est la cause essentielle de la pénurie alors que la ressource peut être abondante. C’est le cas en particulier de l’Afrique subsaharienne (voir dossier République démocratique du Congo).
La pénurie physique d’eau : les moyens de la mobiliser existent mais la ressource renouvelable est insuffisante par rapport à la croissance des prélèvements entraînant de fortes tensions (plage orange foncé comme de la Turquie au Pakistan) ou les prélèvements dépassent déjà la possibilité de renouvellement de la ressource et provoquent la pénurie (plage orange foncé : ex. littoral africain méditerranéen ou sud-ouest des États-Unis)
La pénurie physique d’eau : les moyens de la mobiliser existent mais la ressource renouvelable est insuffisante par rapport à la croissance des prélèvements entraînant de fortes tensions (plage orange foncé comme de la Turquie au Pakistan) ou les prélèvements dépassent déjà la possibilité de renouvellement de la ressource et provoquent la pénurie (plage orange foncé : ex. littoral africain méditerranéen ou sud-ouest des États-Unis)
2) Une ressource menacée
l’augmentation de la population mondiale (prévision de 10 milliards d’habitants) accentue la pression sur la ressource en eau avec une augmentation des besoins qui explose
Environ les deux-tiers de la consommation d’eau dans le monde sont destinés à l’agriculture, 20%
aux activités industrielles et 10 % à la consommation domestique.
Au-delà ce constat, les disparités entre les pays développés et les pays pauvres sont très marquées. La consommation d’eau douce est majoritairement à usage agricole dans les pays pauvres (supérieure à 85% en Afrique et en Asie), alors que dans les pays développés les usages concernent davantage l’industrie et la production d’énergie. Les disparités sont également très fortes au niveau de la consommation domestique individuelle.
Dans les pays peu développés qui manquent d’eau, la concurrence est forte entre l’agriculture irriguée
et la consommation urbaine qui augmente rapidement car de plus en plus de personnes s’installent
dans les villes. Ces conflits d’usage se font le plus souvent au détriment des populations les moins
favorisées. Dans les pays les plus pauvres, la part de l’eau consommée par l’agriculture est supérieure
à la moyenne mondiale (elle peut atteindre jusqu’à 90% de la consommation totale), l’irrigation devant
permettre une amélioration des rendements indispensable à la lutte contre les crises alimentaires. Les
conflits d’usage y sont de plus en plus aigus entre les campagnes et les villes, du fait de la très rapide
urbanisation. L’amélioration des conditions de vie dans les pays en voie de développement, souhaitable
bien entendu, accentue les tensions car elle s’accompagne d’une augmentation de la consommation
d’eau. Le développement du tourisme dans certains pays pauvres peut représenter un atout pour l’essor
économique de ces pays mais la consommation d’eau par les touristes est très importante, et se fait au
détriment de la population locale.
aux activités industrielles et 10 % à la consommation domestique.
Au-delà ce constat, les disparités entre les pays développés et les pays pauvres sont très marquées. La consommation d’eau douce est majoritairement à usage agricole dans les pays pauvres (supérieure à 85% en Afrique et en Asie), alors que dans les pays développés les usages concernent davantage l’industrie et la production d’énergie. Les disparités sont également très fortes au niveau de la consommation domestique individuelle.
Dans les pays peu développés qui manquent d’eau, la concurrence est forte entre l’agriculture irriguée
et la consommation urbaine qui augmente rapidement car de plus en plus de personnes s’installent
dans les villes. Ces conflits d’usage se font le plus souvent au détriment des populations les moins
favorisées. Dans les pays les plus pauvres, la part de l’eau consommée par l’agriculture est supérieure
à la moyenne mondiale (elle peut atteindre jusqu’à 90% de la consommation totale), l’irrigation devant
permettre une amélioration des rendements indispensable à la lutte contre les crises alimentaires. Les
conflits d’usage y sont de plus en plus aigus entre les campagnes et les villes, du fait de la très rapide
urbanisation. L’amélioration des conditions de vie dans les pays en voie de développement, souhaitable
bien entendu, accentue les tensions car elle s’accompagne d’une augmentation de la consommation
d’eau. Le développement du tourisme dans certains pays pauvres peut représenter un atout pour l’essor
économique de ces pays mais la consommation d’eau par les touristes est très importante, et se fait au
détriment de la population locale.
Sur le plan quantitatif, les menaces sont principalement dues à la surexploitation de la ressource
. On connaît déjà bien l'exemple de certains fleuves dont le débit se réduit, voire s'assèche avant d'atteindre son embouchure: ex le Colorado Aux cours d'eau il faut ajouter le problème des nappes souterraines
qui elles aussi, un peu partout dans le monde, montrent des signes de surexploitation (plafonds qui
s'abaissent, nécessité d'aller chercher la ressource de plus en plus en profondeur...).
En plus d'une exploitation importante de ces ressources, il faut se souvenir que ce qui pose véritablement problème, c'est qu'elles ne se rechargent que très peu, car comme nous l'avons vu en abordant le cycle de l'eau, seule une très faible part des précipitations s'infiltre pour rejoindre ces nappes
Ces surexploitations ont de multiples conséquences et ne doivent pas être envisagées qu'au plan environnemental, même si c'est une donnée importante. Au plan social par exemple, la surexploitation
des nappes souterraines en Arabie Saoudite provoque l'assèchement de certains oasis, contraignant une part de la population à abandonner ses pratiques de l'agriculture d'oasis et à cesser leurs activités et à migrer vers les villes ou d'autres pays.
. On connaît déjà bien l'exemple de certains fleuves dont le débit se réduit, voire s'assèche avant d'atteindre son embouchure: ex le Colorado Aux cours d'eau il faut ajouter le problème des nappes souterraines
qui elles aussi, un peu partout dans le monde, montrent des signes de surexploitation (plafonds qui
s'abaissent, nécessité d'aller chercher la ressource de plus en plus en profondeur...).
En plus d'une exploitation importante de ces ressources, il faut se souvenir que ce qui pose véritablement problème, c'est qu'elles ne se rechargent que très peu, car comme nous l'avons vu en abordant le cycle de l'eau, seule une très faible part des précipitations s'infiltre pour rejoindre ces nappes
Ces surexploitations ont de multiples conséquences et ne doivent pas être envisagées qu'au plan environnemental, même si c'est une donnée importante. Au plan social par exemple, la surexploitation
des nappes souterraines en Arabie Saoudite provoque l'assèchement de certains oasis, contraignant une part de la population à abandonner ses pratiques de l'agriculture d'oasis et à cesser leurs activités et à migrer vers les villes ou d'autres pays.
Enfin, la question de la qualité est fondamentale. Selon l’OMS, 2,5 millions de personnes meurent chaque année car elles ont consommé une eau polluée. Dans les pays du Sud, l’eau n’est pas traitée, faute de moyens : il en résulte le développement de bactéries entraînant des maladies (gastro-entérite, choléra, typhoïde…). Dans les pays du Nord, les polluants agricoles ou industriels rendent l’eau impropre à la consommation. Il est nécessaire de traiter l’eau avant de la consommer.
Mais ces traitements ont un coût élevé qui rendent l’eau potable inaccessible à la population dans les pays pauvres et contribuent à alourdir la facture dans les pays riches |
Sur le plan qualitatif, on remarque que les pollutions altèrent fortement la qualité de l'eau. Les pollutions sont principalement générées par l'agriculture d'une part et les villes et industries d'autre part.
Les pollutions agricoles, issues des pesticides et engrais utilisés pour accroître les rendements d'une part, ou
issues de la salinisation des sols (accumulation des sels dans les sols, les régions arides étant particulièrement touchées, ce qui entraîne une baisse des rendements et rend à terme la terre impropre à toute culture).
Les eaux usées générées par les besoins et activités humaines , nécessairement produites en quantités plus importantes dans les villes, sont une autre source de pollution ; à cela peuvent s'ajouter d'autres pollutions
issues des activités industrielles, des produits toxiques par exemple.
Les pollutions agricoles, issues des pesticides et engrais utilisés pour accroître les rendements d'une part, ou
issues de la salinisation des sols (accumulation des sels dans les sols, les régions arides étant particulièrement touchées, ce qui entraîne une baisse des rendements et rend à terme la terre impropre à toute culture).
Les eaux usées générées par les besoins et activités humaines , nécessairement produites en quantités plus importantes dans les villes, sont une autre source de pollution ; à cela peuvent s'ajouter d'autres pollutions
issues des activités industrielles, des produits toxiques par exemple.
Pourquoi existe-t-il des tensions pour l’eau entre pays voisins ?
Où les tensions semblent-elles les plus préoccupantes ?
Où les tensions semblent-elles les plus préoccupantes ?
On remarque sur la carte que les États sans dépendance à l’eau de leurs voisins sont très peu nombreux. La dépendance plus ou moins forte est la plus courante, entraînant de nécessaires coopérations régionales pour gérer la ressource commune mais aussi, à défaut, des tensions voire des conflits pour une ressource vitale. Le bassin versant des grands fleuves (mais aussi de petits fleuves comme en Amérique du Nord) s’étend souvent sur plusieurs territoires. Des pays sont en position de château d’eau, en amont. D’autres, en aval, peuvent craindre les conséquences, pour leur approvisionnement, d’aménagements réalisés en amont.
Les figurés ponctuels (étoile rouge) localisent les principales ressources disputées. La carte fait apparaître les principaux pays très dépendants de ressources extérieures et donc très préoccupés par la sécurisation de leur approvisionnement en eau qui peut être menacé par les politiques décidées en amont. C’est le cas le long du Nil, en aval de l’Éthiopie ; le long du Sénégal, en aval du Niger ; du Tigre et de l’Euphrate, en aval de la Turquie, du Mékong etc.
Des tensions pour l'eau qui s'expriment à plusieurs échelles
L'eau est dans bien des cas une source de conflits d'usage à l'échelle locale : concurrence entre différents acteurs pour le contrôle et l'utilisation d'un espace ou d'une ressource). Cela signifie que le partage
de l'eau entre différents usages s'avère insatisfaisant pour une part des usagers.
Les partages sont en effet souvent problématiques : ils sont pensés pour répondre aux besoins d'un maximum de personnes tout en préservant les intérêts des secteurs les plus « rentables » de l'économie
Ainsi les activités urbaines sont favorisées par rapport aux activités rurales, de même que le tourisme et l'industrie sont souvent mieux pourvus en eau que le secteur agricole). Exemple les difficultés rencontrées par les agriculteurs de l'Impérial Valley, l'eau étant refusée à une partie des cultures pour alimenter les villes californiennes.
L'eau est dans bien des cas une source de conflits d'usage à l'échelle locale : concurrence entre différents acteurs pour le contrôle et l'utilisation d'un espace ou d'une ressource). Cela signifie que le partage
de l'eau entre différents usages s'avère insatisfaisant pour une part des usagers.
Les partages sont en effet souvent problématiques : ils sont pensés pour répondre aux besoins d'un maximum de personnes tout en préservant les intérêts des secteurs les plus « rentables » de l'économie
Ainsi les activités urbaines sont favorisées par rapport aux activités rurales, de même que le tourisme et l'industrie sont souvent mieux pourvus en eau que le secteur agricole). Exemple les difficultés rencontrées par les agriculteurs de l'Impérial Valley, l'eau étant refusée à une partie des cultures pour alimenter les villes californiennes.
Les tensions interétatiques liées aux ressources en eau: Les prélèvements d’eau douce se font à partir des eaux de ruissellement des fleuves et des rivières ou par l’accès aux nappes phréatiques : les plus grands bassins fluviaux s’étendent souvent sur plusieurs pays, les ressources en eau douce doivent donc être partagées entre plusieurs pays riverains, ce qui peut engendrer des tensions, d’autant plus si le pays en amont du fleuve multiplie la construction de barrages qui réduisent le débit des fleuves et les quantités d’eau disponible pour les pays en aval. Ces tensions concernent essentiellement des États en retard de développement et qui sont touchés par la pénurie d’eau, pour la plupart en Afrique et en Asie. Outre ceux qui bordent l’Euphrate et le Tigre, |
les territoires les plus fortement concernés sont:
• en Amérique, les bassins fluviaux du Colorado (Etats-Unis/Mexique) et du Parana (Brésil/Paraguay/Argentine).
• en Afrique, les bassins fluviaux du Nil (rivalités entre l’Égypte, l’Éthiopie, le Soudan et l’Ouganda), du
Sénégal (Sénégal/Mauritanie), du Zambèze (Zambie/Zimbabwe).
• en Europe, le bassin fluvial du Danube (Slovaquie/Hongrie).
• en Asie, les bassins fluviaux du Gange (Inde/Bangladesh), du Jourdain (Israël/Palestine/Jordanie), du
Syr-Daria (Kirghizstan/Ouzbékistan/Tadjikistan/Kazakhstan), du Mékong (Chine/Laos/Vietnam/Thaïlande/
Cambodge), de l’Indus (Inde/Pakistan).
Ces litiges n’ont, jusqu’à présent, presque jamais débouché sur des conflits militaires. Les pays
concernés tentent prioritairement d’engager des processus de discussion et de coopération. Néanmoins,
l’eau est l’un des facteurs de la guerre qui s’éternise au Proche-Orient. Ainsi, l’une des motivations du
conflit israélo-palestinien est le contrôle des rives du Jourdain et des nappes phréatiques de la région.
Notons par ailleurs que dès 2013 l’organisation terroriste Daesh a occupé les barrages de l’Euphrate et du
Tigre. Et l’opération de reprise de de Mossoul (Irak) en 2017, a entre-autres été motivée par la volonté de
reprendre le contrôle et sécuriser le barrage situé à une quarantaine de kilomètre de la ville.
• en Amérique, les bassins fluviaux du Colorado (Etats-Unis/Mexique) et du Parana (Brésil/Paraguay/Argentine).
• en Afrique, les bassins fluviaux du Nil (rivalités entre l’Égypte, l’Éthiopie, le Soudan et l’Ouganda), du
Sénégal (Sénégal/Mauritanie), du Zambèze (Zambie/Zimbabwe).
• en Europe, le bassin fluvial du Danube (Slovaquie/Hongrie).
• en Asie, les bassins fluviaux du Gange (Inde/Bangladesh), du Jourdain (Israël/Palestine/Jordanie), du
Syr-Daria (Kirghizstan/Ouzbékistan/Tadjikistan/Kazakhstan), du Mékong (Chine/Laos/Vietnam/Thaïlande/
Cambodge), de l’Indus (Inde/Pakistan).
Ces litiges n’ont, jusqu’à présent, presque jamais débouché sur des conflits militaires. Les pays
concernés tentent prioritairement d’engager des processus de discussion et de coopération. Néanmoins,
l’eau est l’un des facteurs de la guerre qui s’éternise au Proche-Orient. Ainsi, l’une des motivations du
conflit israélo-palestinien est le contrôle des rives du Jourdain et des nappes phréatiques de la région.
Notons par ailleurs que dès 2013 l’organisation terroriste Daesh a occupé les barrages de l’Euphrate et du
Tigre. Et l’opération de reprise de de Mossoul (Irak) en 2017, a entre-autres été motivée par la volonté de
reprendre le contrôle et sécuriser le barrage situé à une quarantaine de kilomètre de la ville.
3) Vers une nouvelle culture de l'eau ?
. Comment éviter les tensions et gérer l'eau durablement ?
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Quels défis l’Allemagne doit-elle encore relever pour réussir sa transition énergétique ?
Et pourtant la réussite de la transition énergétique est un objectif majeur pour préserver l’environnement