En quoi la métropolisation accentue-t-elle les dynamiques différenciées des aires urbaines ?
I.Une attractivité différenciée des métropoles françaises
Dans le texte, sélectionnez les informations qui vous semblent répondre au sujet.
Utilisez un langage cartographique pour traduire ces informations sur le croquis. Réfléchissez au type de figurés (figurés de surface pour des espaces, flèches pour des flux, etc.) le plus pertinent pour chaque information.
Réunissez les informations cartographiées en deux ou trois thématiques et proposez un plan organisant la légende.
Utilisez un langage cartographique pour traduire ces informations sur le croquis. Réfléchissez au type de figurés (figurés de surface pour des espaces, flèches pour des flux, etc.) le plus pertinent pour chaque information.
Réunissez les informations cartographiées en deux ou trois thématiques et proposez un plan organisant la légende.
1. Paris, capitale singulière d'un pays centralisé
L'armature urbaine de la France est marquée par le poids de Paris, souvent considéré comme excessif (macrocéphalie) . La capitale est en effet beaucoup plus peuplée que la seconde ville, Lyon : si l'indice de primauté est inférieur à 1,5 en Allemagne, il est supérieur à 6 en France. Avec plus de 12,5 millions d'habitants pour l'aire urbaine*, Paris est aussi une des deux plus grandes métropoles* d'Europe. En revanche, Lyon, 2e ville française, ne se place qu'au 33e rang des villes européennes, en nombre d'habitants.
Cette concentration de pouvoir et de richesse est le fruit d'un héritage. Paris centralise depuis longtemps tous les pouvoirs : elle est capitale politique, économique et culturelle du pays. Si ce phénomène se retrouve en Angleterre avec Londres, ce n'est pas le cas dans la plupart des pays européens (Allemagne, Italie, Espagne…).
L'armature urbaine de la France est marquée par le poids de Paris, souvent considéré comme excessif (macrocéphalie) . La capitale est en effet beaucoup plus peuplée que la seconde ville, Lyon : si l'indice de primauté est inférieur à 1,5 en Allemagne, il est supérieur à 6 en France. Avec plus de 12,5 millions d'habitants pour l'aire urbaine*, Paris est aussi une des deux plus grandes métropoles* d'Europe. En revanche, Lyon, 2e ville française, ne se place qu'au 33e rang des villes européennes, en nombre d'habitants.
Cette concentration de pouvoir et de richesse est le fruit d'un héritage. Paris centralise depuis longtemps tous les pouvoirs : elle est capitale politique, économique et culturelle du pays. Si ce phénomène se retrouve en Angleterre avec Londres, ce n'est pas le cas dans la plupart des pays européens (Allemagne, Italie, Espagne…).
2. La métropolisation* fait de Paris la 4e ville mondiale
Dans un contexte de mondialisation et de spécialisation des territoires, les grandes villes se livrent à une vive concurrence pour être des métropoles à l'échelle internationale. En France, seule Paris possède le statut de ville mondiale, comme Londres et New York avec lesquelles elle est bien connectée (« archipel mégalopolitain mondial* »).
Dans un contexte de mondialisation et de spécialisation des territoires, les grandes villes se livrent à une vive concurrence pour être des métropoles à l'échelle internationale. En France, seule Paris possède le statut de ville mondiale, comme Londres et New York avec lesquelles elle est bien connectée (« archipel mégalopolitain mondial* »).
Paris possède de nombreux atouts dans cette compétition. Elle compte plus d'un million d'emplois stratégiques et produit 30 % de la richesse française. 39 des 500 premières FTN* mondiales y ont leur siège. Roissy, 2e aéroport européen, et les 600 TGV quotidiens qui la relient à 40 métropoles européennes renforcent son accessibilité* et sa centralité. Elle abrite des sièges d'organisations internationales (UNESCO…) qui témoignent de son poids politique et diplomatique |
L'attractivité de la ville est renforcée par son rayonnement culturel et touristique. Paris attire des visiteurs du monde entier par ses haut-lieux mais aussi ses salons et congrès. Son patrimoine matériel (architecture, paysage urbain) et immatériel (gastronomie, mode…) est entretenu et, en partie, renouvelé dans l'optique des Jeux olympiques de Paris (2024). |
3. Aménager la métropole dans le cadre du Grand Paris
Une gestion plus durable des mobilités est une priorité. Les déplacements Paris-banlieue ne sont plus majoritaires (75 % se font de banlieue à banlieue) du fait du fonctionnement polycentrique* de la métropole : les pôles économiques de Saclay, de Saint-Denis… dessinent ainsi une véritable région urbaine.
Les enjeux d'aménagement posent la question de la gouvernance de Paris et de sa région. La création du «Grand Paris» bouleverse la répartition des compétences entre les différents acteurs. Sa finalité est de maintenir la compétitivité de la métropole à l'échelle mondiale et de réduire les inégalités territoriales. Des acteurs nombreux (États, collectivités territoriales, entreprises privées, habitants, architectes nationaux et internationaux) s'y impliquent.
Une gestion plus durable des mobilités est une priorité. Les déplacements Paris-banlieue ne sont plus majoritaires (75 % se font de banlieue à banlieue) du fait du fonctionnement polycentrique* de la métropole : les pôles économiques de Saclay, de Saint-Denis… dessinent ainsi une véritable région urbaine.
Les enjeux d'aménagement posent la question de la gouvernance de Paris et de sa région. La création du «Grand Paris» bouleverse la répartition des compétences entre les différents acteurs. Sa finalité est de maintenir la compétitivité de la métropole à l'échelle mondiale et de réduire les inégalités territoriales. Des acteurs nombreux (États, collectivités territoriales, entreprises privées, habitants, architectes nationaux et internationaux) s'y impliquent.
II. Le renforcement des inégalités urbaines
Désindustrialisation, dévitalisation commerciale, désertification. Les villes moyennes incarnent, dans la diversité de leurs situations, une forme de déclin urbain. [...]. Se situant entre les métropoles, aujourd’hui célébrées, et le monde rural, les villes moyennes [...] ont peur d’être sacrifiées par rapport à des territoires aujourd’hui plus attractifs [...]. Mal desservies par les réseaux de grande vitesse et le débit rapide, terreau des votes radicaux, ces communes ont déjà été malmenées par la désindustrialisation, la stagnation, voire la décroissance démographique. [...] Les villes moyennes étant souvent des préfectures ou sous-préfectures, elles ont subi de plein fouet la recomposition des moyens de l’État [...]. La décentralisation, de son côté, a davantage profité aux métropoles, ne compensant pas le désinvestissement administratif qu’ont pu connaître des villes moyennes façonnées, historiquement, par la présence de l’État.
Julien Damon, « Quel avenir pour les villes moyennes ? », Sciences humaines, juillet 2017 |
Le Commissariat général à l’égalité des territoires (CGET) a construit un « indicateur de fragilités » des villes moyennes tenant compte des dynamiques démographiques et économiques (taux de croissance annuel moyen de la population et de l’emploi) ainsi que du taux de pauvreté. Plus l’indice est élevé, plus les difficultés sont importantes.
En mon absence, vous téléchargez le fichier ci dessous qui correspond à la suite du cours...il s'agit de le lire, de le prendre en notes...tout en prenant soin de consulter les documents qui sont sur le site
|