L’Armée rouge entre dans Berlin.Photographie de soldats soviétiques hissant le drapeau rouge face à la porte de Brandebourg (Berlin), le 1er mai 1945.
le monde a été profondément remodelé en moins d’un siècle par les relations entre les puissances et l’affrontement des modèles politiques.
Dans l’entre-deux-guerres, la montée des totalitarismes déstabilise les démocraties fragilisées par les conséquences multiples de la 1ère guerre mondiale...aboutissant en septembre 1939 au déclenchement d'une nouvelle guerre.
. Le déchaînement de violence de la Seconde Guerre mondiale aboutit à l’équilibre précaire, conflictuel d’un monde qui devient bipolaire, alors même qu’éclatent et disparaissent les empires coloniaux.
Dans l’entre-deux-guerres, la montée des totalitarismes déstabilise les démocraties fragilisées par les conséquences multiples de la 1ère guerre mondiale...aboutissant en septembre 1939 au déclenchement d'une nouvelle guerre.
. Le déchaînement de violence de la Seconde Guerre mondiale aboutit à l’équilibre précaire, conflictuel d’un monde qui devient bipolaire, alors même qu’éclatent et disparaissent les empires coloniaux.
. Des sujets sensibles et toujours d'actualité
Quelle est la nature de ces régimes ? Comment provoquent-ils une nouvelle guerre mondiale ?
A) L'affirmation des totalitarismes
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B) La seconde guerre mondiale (1939 / 1945)
C) Sujet d'étude: la guerre d'anéantissement et le génocide des juifs
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Pour celles qui veulent compléter leurs connaissances...lire et prendre en notes le texte ci dessous
Dans les années 1920, l’idéologie nazie se construit autour d’une conception « raciale du monde ». Dès l’arrivée d’Hitler au pouvoir en 1933, Juifs et Tsiganes sont les principales victimes des politiques d’exclusion. À partir de 1939, la guerre permet de donner une ampleur inédite à la volonté d’anéantir ceux que les nazis considèrent comme des « sous-hommes ».
En Allemagne et dans les pays occupés, les nazis mettent en place des politiques d’exclusion de ceux qu’ils considèrent comme étrangers à la société sur la base de critères « raciaux » qu’ils définissent. Dès que la guerre éclate et que l’Allemagne assoit sa domination sur les territoires polonais à l’Est, les Juifs, dont l’identification et l’exclusion avaient débutées bien avant la guerre, sont concentrés au sein de camps de transit ou de ghettos. La fonction des ghettos est de mettre à l’écart, dans un quartier spécifique, les Juifs du reste de la population. Le plus souvent fermés par des murs ou des barbelés, comme à Lodz en Pologne, les ghettos permettent à l’Allemagne de séparer les populations afin de germaniser les terres conquises à l’Est. Une partie des Juifs est conduite dans des camps de concentration pour travailler dans des conditions inhumaines comme à Auschwitz dès 1940.
La conférence de Wannsee du 20 janvier 1942 met en œuvre un plan de déportation massif des Juifs d’Europe et prévoit qu’ils soient, pour une partie d’entre eux, « mobilisés pour le travail », dans des conditions très dures afin d’arriver à une « diminution […] substantielle de leur nombre ».
Les désordres de la guerre et l’occupation de vastes territoires à l’est de l’Europe permettent aux nazis de mettre en place des politiques d’assassinats de masse. À partir de 1941, dans le cadre de l’opération Barbarossa, ce sont des groupes spéciaux, les Einsatzgruppen, qui massacrent les Juifs et les opposants politiques, au fur et à mesure de l’avancée de l’armée allemande à l’est de l’Europe et en URSS.
Ces tueries se caractérisent par des fusillades massives durant lesquelles des centaines de Juifs sont assassinés à la chaîne et ensevelis les uns sur les autres dans des fosses et recouverts de chaux = la "Shoah par balles". Hommes, femmes et enfants sont victimes de ces violences extrêmes. Près de 2 millions de Juifs, hommes, femmes et enfants, sont tués lors de ces opérations.
La conférence de Wannsee officialise un vaste plan de déportation et d’assassinat systématique des Juifs d’Europe, la « solution finale à la question juive ». Sans évoquer explicitement leur mise à mort, le texte sous-entend la volonté de les faire définitivement disparaître, affirmant qu’il n’est pas question qu’ils fassent naître une « nouvelle souche juive ». L’objectif est donc de toute évidence de trouver un moyen d’éliminer les 11 millions de Juifs. Les populations juives sont déportées en convois ferroviaires. La majorité est envoyée dans des centres de mise à mort: Chelmno, Belzec.... Là, les déportés sont immédiatement exécutés, gazés dans les chambres à gaz.
Le centre de mise à mort d’Auschwitz-Birkenau, à proximité des camps de travail, est ouvert à la fin de 1941. Il s’impose comme le lieu de l’assassinat massif des Juifs d’Europe. Un million de Juifs et 23 000 Tsiganes y trouvent la mort dans les chambres à gaz. À la fin du conflit, devant l’avancée soviétique, les nazis tentent de faire disparaître ces installations, comme à Belzec ou les crématoires d'Auschwitz, et conduisent les survivants vers l’ouest. 250 000 succombent au cours de ces « marches de la mort ».
Le bilan de cette politique d’assassinat de masse est effroyable : environ 6 millions de Juifs sur 9 à 11 millions sont tués ; 250 000 Tsiganes environ, soit 1/3 des Tsiganes d’Europe. La mise en œuvre des politiques génocidaires nazies est ainsi un aspect indissociable de la Seconde Guerre mondiale.
En Allemagne et dans les pays occupés, les nazis mettent en place des politiques d’exclusion de ceux qu’ils considèrent comme étrangers à la société sur la base de critères « raciaux » qu’ils définissent. Dès que la guerre éclate et que l’Allemagne assoit sa domination sur les territoires polonais à l’Est, les Juifs, dont l’identification et l’exclusion avaient débutées bien avant la guerre, sont concentrés au sein de camps de transit ou de ghettos. La fonction des ghettos est de mettre à l’écart, dans un quartier spécifique, les Juifs du reste de la population. Le plus souvent fermés par des murs ou des barbelés, comme à Lodz en Pologne, les ghettos permettent à l’Allemagne de séparer les populations afin de germaniser les terres conquises à l’Est. Une partie des Juifs est conduite dans des camps de concentration pour travailler dans des conditions inhumaines comme à Auschwitz dès 1940.
La conférence de Wannsee du 20 janvier 1942 met en œuvre un plan de déportation massif des Juifs d’Europe et prévoit qu’ils soient, pour une partie d’entre eux, « mobilisés pour le travail », dans des conditions très dures afin d’arriver à une « diminution […] substantielle de leur nombre ».
Les désordres de la guerre et l’occupation de vastes territoires à l’est de l’Europe permettent aux nazis de mettre en place des politiques d’assassinats de masse. À partir de 1941, dans le cadre de l’opération Barbarossa, ce sont des groupes spéciaux, les Einsatzgruppen, qui massacrent les Juifs et les opposants politiques, au fur et à mesure de l’avancée de l’armée allemande à l’est de l’Europe et en URSS.
Ces tueries se caractérisent par des fusillades massives durant lesquelles des centaines de Juifs sont assassinés à la chaîne et ensevelis les uns sur les autres dans des fosses et recouverts de chaux = la "Shoah par balles". Hommes, femmes et enfants sont victimes de ces violences extrêmes. Près de 2 millions de Juifs, hommes, femmes et enfants, sont tués lors de ces opérations.
La conférence de Wannsee officialise un vaste plan de déportation et d’assassinat systématique des Juifs d’Europe, la « solution finale à la question juive ». Sans évoquer explicitement leur mise à mort, le texte sous-entend la volonté de les faire définitivement disparaître, affirmant qu’il n’est pas question qu’ils fassent naître une « nouvelle souche juive ». L’objectif est donc de toute évidence de trouver un moyen d’éliminer les 11 millions de Juifs. Les populations juives sont déportées en convois ferroviaires. La majorité est envoyée dans des centres de mise à mort: Chelmno, Belzec.... Là, les déportés sont immédiatement exécutés, gazés dans les chambres à gaz.
Le centre de mise à mort d’Auschwitz-Birkenau, à proximité des camps de travail, est ouvert à la fin de 1941. Il s’impose comme le lieu de l’assassinat massif des Juifs d’Europe. Un million de Juifs et 23 000 Tsiganes y trouvent la mort dans les chambres à gaz. À la fin du conflit, devant l’avancée soviétique, les nazis tentent de faire disparaître ces installations, comme à Belzec ou les crématoires d'Auschwitz, et conduisent les survivants vers l’ouest. 250 000 succombent au cours de ces « marches de la mort ».
Le bilan de cette politique d’assassinat de masse est effroyable : environ 6 millions de Juifs sur 9 à 11 millions sont tués ; 250 000 Tsiganes environ, soit 1/3 des Tsiganes d’Europe. La mise en œuvre des politiques génocidaires nazies est ainsi un aspect indissociable de la Seconde Guerre mondiale.
Conclusion : vers un nouvel ordre mondial
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